Félix-François Georges Philibert Ziem, né le 25 février 1821 à Beaune dans la Côte-d’Or, est un peintre français reconnu pour ses marines et paysages, notamment ceux de Venise et de Constantinople.
Issu d’une famille d’émigrés polonais, il est le fils de Georges Barthélémy Ziem, tailleur, et d’Anne-Marie Goudot. En 1833, la famille quitte Beaune pour Dijon, où Ziem commence à se former à l’art du dessin et de l’architecture à l’École des beaux-arts de Dijon. Cependant, en raison de son indiscipline, il est exclu peu après avoir remporté un prix en 1838.
Pour poursuivre sa carrière, Ziem s’installe à Marseille, où il travaille sur des chantiers de construction tout en développant ses talents artistiques. En 1840, il découvre Martigues, et, encouragé par des commandes de la noblesse, il ouvre une école de dessin.
Ses voyages sont une source d’inspiration. Sa rencontre avec l’Italie en 1842, et plus particulièrement avec Venise, marque un tournant décisif dans sa carrière, lui fournissant une source d’inspiration inépuisable. De plus, Ziem voyage en Russie, où il est accueilli par la noblesse, et il enseigne l’aquarelle aux grandes duchesses. Son style évolue alors vers des paysages lumineux et aquatiques. Il devient un habitué du Salon de Paris, y exposant régulièrement des œuvres inspirées de ses voyages.
À partir des années 1850, Ziem s’installe principalement à Paris, tout en maintenant des liens avec Barbizon, où il se lie d’amitié avec des artistes tels que Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Il acquiert également des ateliers à Nice et Martigues, où il continue de travailler sur des paysages inspirés de la Provence. En 1856, il réalise un grand voyage en Orient qui l’inspire profondément, et il en rapporte de nombreuses œuvres.
Ziem se distingue par son style unique, sa capacité à capturer la lumière et les couleurs des paysages qu’il immortalise. En 1865, il commence à travailler avec le marchand d’art Durand-Ruel.
Tout au long de sa vie, Ziem voyage sans relâche entre l’Italie, l’Orient et la France, tout en développant une réputation solide dans le monde artistique. Il se marie en 1904 et continue à travailler jusqu’à sa mort, survenue le 10 novembre 1911 à Paris. Son héritage est préservé grâce à des dons de ses œuvres à des musées, notamment à Martigues, où un musée lui est dédié.
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